On y trouve l’allée des Astronautes, le zoo, le Delphinarium, et surtout une multitude d’allées, de chemins et d’espaces verts où l’on peut jouer, s’asseoir, s’allonger.
Et puis, on arrive à la plage. Les bandes de sables sont assez larges, plutôt bien entretenues. La mer devient rapidement chaude l’été. L’été, la vie c’est ici : bars, retaurants, allées, jeux d’enfants…
Je peux vous racontez pleins de choses sur la ville. Mais je pense le mieux de venir la voir, la « sentir ».
Varna, Bulgarie.
Je la connais depuis toujours. Depuis que je suis née. Je dis souvent qu’elle fait partie de mes endroits préférés, de mon top 3 ou top 5, ou appelez le comme vous voulez. Et c’est vrai. Pas qu’elle est aussi belle ou rangée que d’autres villes (je ne parle pas des villes bulgares), mais elle a une âme, quelque chose…
On l’appelle la Perle de la Mer Noire.
Déjà en 1883, elle attirait le monde, et était devenue un des arrêts de l’Orient express (ce fameux train de luxe qui liait Paris et Vienne à Constantinople – Istanbul et qui a inspiré Agatha Christie entre autres).
Avant, il y a très très longtemps
Varna est une ville très ancienne, elle a plus de 2 000 ans!
Avant, il y a très longtemps, sur le territoire de la Bulgarie et de Varna vivaient les Thraces, un peuple évolué qui savait travailler le bronze, l’or…
Plus tard, des Grecs migrants d’Asia Mineure (ou Anatolla) sont arrivés et ont fondé la ville à proprement parlé. C’était au VI-ème siècle avant j.c .
Pour bien situer Anatolla ou Asia Minor – c’est une région qui occupe aujourd’hui 3/4 du territoire de la République turque (pratiquement toute la partie asiatique de la Turquie d’aujourd’hui).
Ils ont appelé la ville Odessos – ville près de l’eau. Très rapidement, la ville se développe et devient le port commercial le plus important de la mer Noire.
Plus tard, la ville fera partie de l’Empire Romain.
Le nom Varna fait son apparition pour la première fois lorsqu’on parle de l’arrivée des Protobulgares en 681.
Aujourd’hui, rien en ville ne rappelle cette période très ancienne, à part les termes romaines à ciel ouvert qui se trouvent près la mer et non loin du centre-ville. Autrement, vous avez la nécropole de Varna où est exposé le plus vieil or du monde et qui de temps à autre fait le tour des musées les plus prestigieux.
Je ne voudrais pas vous fatiguer avec des cours d’histoire. Si vous voulez aller plus loin, vous pourrez consulter :
René TREUIL, « VARNA NÉCROPOLE DE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 1 avril 2016. URL :http://www.universalis.fr/encyclopedie/necropole-de-varna/
Varna aujourd’hui
Varna d’aujourd’hui est un curieux mélange de communautés : arménienne, juive, russophone, turque…
C’est le résultat de plusieurs vagues de migration dans les années, et aussi grâce à sa localisation géographique.
Ce qui est curieux est qu’on ne les distingue pas en ville, elles cohabitent depuis si longtemps, que les locaux n’y prêtent aucune attention.
Vous pourrez vous en apercevoir juste en regardant les noms des bijoutiers en centre ville, ou en flânant dans les petites rues du centre ville où vous verrez les lieux de culte des différentes communautés, ou des épiceries de chaque région.
Varna d’aujourd’hui est aussi un pôle qui attire de nombreuses familles avec enfants qui viennent s’y installer. Des gens qui viennent aussi pour travailler, et même pour étudier. Depuis 3 -4 ans, de nombreux étudiants étrangers (pour la plupart allemands) viennent faire leurs études en médecine.
Une des plus grandes richesses de la ville, avec la mer, est le Jardin maritime – un havre de paix, piéton, qui longe la mer et la ville, et isole ainsi les plages du brouhaha de la ville.